Le terme secte

Il existe au moins une douzaine de définitions du mot secte, chacune d’elles ayant sa raison d’ être.

Sur notre plateforme internet, comme parmi diverses associations Chrétiennes, le terme « secte » est principalement utilisé  dans son sens théologique, désignant

« un groupe religieux ayant une origine hérétique et maintenant un engagement envers l’hérésie » (cf. Robert M. Bowman, Jr. dans Orthodoxy and Heresy: A Biblical Guide to Doctrinal Discernment).

Le terme « groupe religieux » peut aussi s’appliquer à tout groupe soudé par un idéal commun, et étant cimenté par une initiation, un travail en commun ou une élévation incrémentale vers cet idéal.

L’expérience montre que les enseignements d’une secte dans le sens hérétique du terme conduisent à court ou à long terme à diverses actions condamnables par la loi, nuisibles pour l’individu, la famille, ou la société.

Dans un des articles les plus fréquentés de notre site, la secte est définie avec plus de détails ainsi:


Une secte est un parti formé au sein d’une religion et groupant des adeptes qui suivent la même doctrine. Secte vient en effet du latin « sequi » qui signifie suivre. Certains le font dériver, à tort, de « secare » qui signifie couper, séparer. Quoi qu’il en soit, le mot secte rejoint le sens d’hérésie (du grec « hairein » qui signifie choisir). « Selon le Nouveau Testament, la caractéristique de la secte est l’hérésie » (Fritz BLANKE).

D’ailleurs, la Vulgate – traduction catholique latine de la Bible – utilise indifféremment les mots latins « secta » et « haeresis » pour traduire le même mot grec « hairesis », le seul utilisé dans le Nouveau Testament pour désigner des groupes dissidents. Les traductions françaises le traduisent par les mots: secte, hérésie et parti.

Du temps de Jésus-Christ, on distinguait chez les Juifs diverses sectes: celle des pharisiens (Actes 26:5), des sadducéens (Actes 5:17), des esséniens… Et les premiers chrétiens furent eux-mêmes considérés comme une secte judaïque (Actes 24:5; 24:14; 28:22).

Dans le Nouveau Testament, le mot secte sert donc à désigner d’abord une simple scission. un schisme, n’entraînant pas de dissidence doctrinale importante; mais ce terme a aussi une signification plus restreinte, s’appliquant aux mouvements religieux ayant quitté la «saine doctrine » (2 Tim. 4:3; Tite 1:9; 2:1). En effet, dans les épîtres, ce terme a déjà le sens péjoratif actuel et désigne les mouvements religieux séparés des vrais chrétiens, de ceux qui «persévéraient dans l’enseignement des apôtres» (Actes 2:42). Ces sectes entravaient la propagation de l’Évangile et l’apôtre Paul affirme avoir été «en péril parmi les faux frères » (2 Cor. 11:26).

Aujourd’hui encore, les sectes contrarient la proclamation de l’authentique Évangile, et leur nombre, à l’heure présente, est vraiment inquiétant. Or, l’apparition et le foisonnement de faux prophètes font partie des signes qui précèdent le retour du Seigneur (Matt. 24:3, 24) qui nous dit:

«Prenez garde que personne ne vous séduise » (Matt. 24:4).

(Définition de Robert Schroeder, un des 4 fondateurs de l’association Vigi-Sectes, dans le  traité: « Comment reconnaître les sectes et leurs faux prophètes »

 

TV Percer le repli sectaire

Le Devoir

11 mars 2017 |Louise-Maude Rioux Soucy | Télévision

Il n’y a pas que la mécanique des coeurs qui puisse être difficile à comprendre, celle des esprits peut être tout aussi déroutante. C’est ce qui frappe d’abord dans Secte, mode d’emploi, une série de trois reportages qui documente le repli sectaire en le prenant par la racine, sans fard ni préjugé, ici, mais aussi à l’étranger, notamment en France et aux États-Unis.

De la Mission de l’Esprit-Saint aux raëliens en passant par la secte des davidiens ou l’Ordre du Temple solaire, le panorama est bien étayé. En ressortent quelques constantes: une offre irrésistible, un leader charismatique, une rhétorique blindée, une hiérarchie implacable, des exigences croissantes, jusqu’au détachement complet du reste de la société.

Entendre parler de la force de frappe du « judo mental » (et physique) pratiqué par le gourou Roch Thériault de la bouche de ses propres fils, ou encore du déchirement d’une femme qui a dû se couper d’une partie de sa famille en s’émancipant de la secte qui l’a vue grandir, bouleverse. Les témoignages sont d’autant plus forts qu’ils sont multiples, incarnés, et livrés sans fausse pudeur.

Les éclairages savants apportent plusieurs clés de compréhension, même s’ils se recoupent à l’occasion. Le recours aux archives est aussi très éclairant ; l’ajout de reconstitutions, vaguement galvaudées, l’est en revanche beaucoup moins. L’ensemble reste de très bonne tenue, ouvrant les esprits et surmontant les clichés habituels sur la question.

Secte, mode d’emploi

RDI, les trois prochains jeudis, 20 h

www.ledevoir.com/culture/television/493548/percer-le-repli-sectaire

Ivo Sasek: Réincarnation et Universalisme

Début  2009, Ivo Sasek a introduit la doctrine de la réincarnation dans un traité  intitulé “L’Olivier (Ölbaum)” (01/2009) . Le site Bibelkreis.ch a répondu entre autre à cette hérésie par un article détaillé sur Ivo Sasek (Wer ist und was lehrt Ivo Sasek) dont nous traduisons un chapitre: « réincarnation et universalisme ».


Avec Ivo Sasek, prenons garde! Le vers est dans la pomme. Vigi-Sectes a  suivi de loin les racines et l’évolution de ce mouvement depuis qu’il s’est répandu en Suisse et en Allemagne. Nous avons mis en garde plusieurs personnes au début leurrées.

(Nous considérions ce mouvement dans les années 2000 comme un mouvement pseudo-chrétien, sectaire issue de la branche évangélique, nous pourrions le reclasser depuis une 15aine d’année dans un mélange d’épices variées: Théories de conspirations, Scientologie, etc…  2023)

J’ai pu faire plusieurs parallèles entre Ivo S. et  le leader d’une secte des plus meurtrières:  Jim Jones. On peut craindre un dénouement tragique de cette secte.

Notre société étant de plus en plus laïque, se pensant donc « éclairée » 🙂  on rejette aujourd’hui facilement  la lumière des Écritures, pour ne plus reconnaître la nature d’une idéologie sectaire, et s’opposer à l’expansion de tels mouvements, jusqu’au jour où c’est … trop tard.


Réincarnation et Universalisme

(L’Universalisme est la doctrine selon laquelle  tout le monde sera sauvé à la fin, dans certaines variantes cela inclue même Satan et ses démons.)

L’enseignement de la réincarnation a été débattu par 1500 personnes lors du “Concile” d’Ivo Sasek – le «concile prophétique à Flums» le 22/11/2008. ( cf. Sasek, Ivo, Ölbaum,  01/2009 “, p.8 )

Continuer la lecture de Ivo Sasek: Réincarnation et Universalisme

William Branham et le racisme, relation avec le Ku Klux Klan

Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem,
Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes.
… Ses mains sont des anneaux d’or, Garnis de chrysolithes;
Son corps est de l’ivoire poli, Couvert de saphirs
;

La Bible –Cantique des Cantiques 1:5; 1:15 ; 5:14

  branham

Comme nous venons de le vérifier concernant l’église mormone  et les Témoins de Jéhovah, cette politique raciste fut aussi l’apanage de William Braham, le prédicateur du Kentucky décédé en 1965 !

Qui ne connaît le pasteur Martin Luther King ainsi que la longue lutte entreprise aux Etats-Unis afin d’obtenir une totale émanciaption pour les noirs de ce pays. William Braham n’a guère de sympathie pour le pasteur baptiste noir.

Relevons certains propos:

Je pense que Martin Luther King est inspiré par des idées communistes.
W. M. Branham, La Parole parlée, Il prend soin, et vous ?, série n° 3, n° 6, 1963, page 3.

Lutter pour un idéal de fraternité humaine entre diverses races, c’est selon Branham du communisme.

Comme ce prédicateur dont je vous ai parlé dimanche passé, ce Martin Luther King et ses âmes précieuses aux yeux de Dieu qu’il conduit à la mort… pensez donc, vouloir faire une révolution pour une simple question de règlements d’écoles.
W. M. Branham, J’accuse cette génération, n° 9, 1963, page 25.

Il faut savoir que le mouvement des droits civiques demandait une intégration des jeunes noirs dans les écoles jusque là réservée aux blancs.
Branham ne semble pas d’accord:

J’aimerais pouvoir parler à ce pasteur, Martin Luther King. Comment cet homme peut-il en tant que chef conduire son peuple dans un piège mortel ? … c’est mon créateur qui m’a fait ce que je suis. C’est ainsi qu’il désire que nous restions. C’est ainsi qu’il demande que chaque homme reste. Il a fait des fleurs blanches, des fleurs bleues, des fleurs de toutes les couleurs. Ne les croisez pas ! Vous iriez contre nature.
W. M. Branham, la Parole parlée, série n° 3, n° 3, le troisième exode, 1963 ,page 17.

Il est clair que Branham voyait d’un mauvais œil l’intégration totale des noirs aux Etats-Unis.

Pour peu, nous pourrions croire qu’il défend les même idées que le sinistre Ku Klux Klan.**

C. Piette


Branham aidé par le Ku Kux Klan

kkk

Roy E. Davis et le KKK

** C’est seulement en septembre 2017, 20 ans après la première redaction de cet article que nous réalisons, par l’intermédiaire de nos lecteurs, que W. M. Branham a bel et bien eu un rapport privilégié avec un membre du Ku Klux Klan.

C. Piette avait donc raison!

Le premier pasteur de Branham fut Roy E. Davis, c’est aussi lui qui l’a “baptisé du St-Esprit”. Roy Davis était aussi un chef de file du Ku Klux Klan (KKK) une organisation d’extrême-droite prônant la suprématie blanche. Une des doctrines du KKK concerne la semence du serpent. Cette doctrine justifie la haine raciale, ainsi que l’oppression des femmes. William Branham a appris cette doctrine de Roy Davis , et elle a été appliquée dans sa famille par sa belle-mère.

Dans un article de «Voice of Healing” magazine publié Octobre 1950,

il a été annoncé que le révérend Roy E. Davis Sr. a été le premier pasteur de William Branham. Selon Davis, il pouvait écrire plus intimement sur Branham que sur tout ministre vivant.

Toujours selon Davis, Branham a été … ordonné de prêcher l’Evangile dans une église baptiste bien connu au Texas. Pendant une brève période de temps, Davis … a présenté à William Branham la religion pentecôtiste.

Je suis le ministre qui a reçu Frère Branham dans la première assemblée pentecôtiste qu’il ait jamais fréquenté. Je l’ai baptisé, et j’ai été son pasteur depuis environ deux ans. J’ai aussi prêché son sermon d’ordination, et ai signé son certificat d’ordination, et l’ai entendu prêcher son premier sermon. (Rev. Roy E. Davis.)

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William Branham a reconnu  Davis à plusieurs reprises tout au long de son ministère, en ajoutant des titres honorifiques  à Davis,  comme «médecin» ou «avocat».

Lorsque j’ai été converti et a été ordonné dans l’église baptiste, j’ai eu un bon vieux maître du nom de Dr Roy Davis. Il était un avocat avant sa conversion, et il regardait  la Bible en entier d’un point de vue juridique. [William Branham, 57-0306 – God Keeps His Word]

Quand Davis a quitté Tennessee pour le Kentucky, il a rencontré de l’opposition. Selon le Journal Louisville Courier, Davis a été arrêté pour avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de dix-sept ans de Chattanooga, Tennessee. Au moment où il a été arrêté, Davis prêchait dans une «Église baptiste pentecôtiste» au «Holy Bible Mission Hall» sur 711 E. Jefferson Street à Louisville, KY. Son fils, Roy E. Davis Jr. était un membre du comité directeur de son  église.

Mais ce n’était pas le seul problème que Davis rencontrerait dans le Kentucky. De multiples accusations de fraude, de falsification etc… mettraient Davis régulièrement en prison. Davis a fui par la rivière à Jeffersonville, en Indiana pour échapper à certaines des accusations. Là, Davis s’est lié avec William Branham et a commencé une nouvelle église également appelée «Église baptiste de Pentecôte” où Davis prétendrait fonder ses missions d’évangélisation. Poursuivant une vie de criminel, Davis sera arrêté encore plus dans l’Indiana. Finalement, l’État de l’Indiana extradait Davis au Kentucky pour ses crimes dans cet état, bien qu’il continuait toujours à demander résidence dans l’Indiana.

Pendant ce temps, les membres de son église ont travaillé avec William Branham pour tenir des réunions dans leurs propres tentes et par la suite entraient dans le «tabernacle Pentecôtiste de Branham» qui devint le tabernacle de Branham. … Fait intéressant, William Branham nous donne un indice que le Ku Klux Klan était très actif à Jeffersonville au moment où il était dans les premiers stades de sa carrière:

Nous n’avions même pas de nourriture à manger dans la maison, alors comment pourrions-nous payer une facture d’hôpital, des centaines de dollars? Mais elle, par sa société d’église et le Ku Klux Klan, a payé la facture de l’hôpital pour moi, Mason. (Branham, 63-1110M) Voir plus ici

Conclusion:

Branham a donc été initié dans sa carrière spirituelle par un pasteur pentecôtiste hérétique et raciste, membre du Ku Klux Klan, qu’il appelle “bon vieux maître”.  

Branham en a été directement influencé, il a adhéré à la doctrine de la semence du Serpent. Cette doctrine du Ku Klux Klan annonce que Caïn n’est pas issu d’Adam, mais du serpent. La résultante de cette doctrine démoniaque est que certains croient en l’existence de 2 sortes de races: Les races nobles aux côtés de races viles.

Branham est censé avoir guérit beaucoup de gens, mais c’est le Ku Klux Klan qui a payé ses factures d’hôpital.

La Bible, elle, n’est pas raciste, voir notre numéro special sur le sujet: RD2011-02

William Branham et la postérité du serpent

…dans toutes les lettres, où il parle de ces choses,
dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens,

comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.
La Bible – 2 Pierre 3:16

Une des doctrines les plus étranges de la théologie branhamiste est sans doute celle relative à la semence du serpent. Selon Branham, Ève aurait eu des relations intimes avec le serpent ancien, le diable et de ces rapports serait né Caïn alors qu’Abel serait le fruit des relations légitimes entre Ève et Adam. Cette doctrine est aussi enseignée par Sun Myung Moon, le faux prophète coréen !

Analysons les références:

C’est Dieu qui révéla à Abel que sa mère ne mangea pas simplement une pomme qu’un serpent lui donna, mais qu’elle eut une relation sexuelle avec la personne de Satan qui avait pris la forme d’une bête, non d’un reptile.
W.M. Branham, La Parole parlée, série 2, n°12, le dieu de cet âge mauvais, 1965, page 21.

Si Dieu parla d’une postérité, c’est-à-dire d’une descendance du serpent, il révèle déjà par cela, à tout ceux qui comprennent son langage imagé, ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden et ce que fut la chute .
De qui dit-elle que Caïn était le fils ? Jean écrit dans son épître, 1 Jean 3:12 “Caïn était du malin”. Avons-nous bien entendu?

Un enfant du malin ? … nous savons qu’Ève fut séduite et il n’est pas nécessaire de décrire plus en détail ce que la séduction d’une jeune fille signifie. La chose est généralement connue.
Edwald Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, p. 17-21.

Mais une postérité peut être spirituelle ! Ainsi les juifs et les arabes sont la postérité d’Abraham alors que les chrétiens en sont la postérité spirituelle ! (Genèse 3:15).

Le fait d’avoir le diable pour père puisque Branham utilise “1 Jean 3:12”, ne signifie aucunement qu’il s’agit d’une parenté physique, la preuve, les menteurs de tous les temps ! (Jean 8:44).

Si Ève a été séduite par Satan, s’agit-il de relations sexuelles ? La Bible est d’un tout autre avis:

Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. 2 Corinthiens 11:3.

Remarquez bien ! de même que le serpent séduisit Ève !

Or le contexte démontre qu’il s’agit de fausses doctrines qui pourraient être introduites dans l’église de Corinthe. Il s’agit donc d’une séduction spirituelle!

Un autre texte biblique est révélateur:

Ils ont les yeux pleins d’adultère et, insatiables de péché, ils séduisent les âmes mal affermies.
2 Pierre 2:14.

Ici également, il s’agit d’une séduction spirituelle.

Que dit encore la Parole de Dieu ?

Adam connut Ève, sa femme, elle conçut et enfanta Caïn et elle dit:

“J’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel”.
Genèse 4:1.

De ce texte, plusieurs points peuvent être mis en évidence et ce, d’une manière incontestable:

  • a. Adam connut Ève (nous connaissons le sens de ce verbe)
  • b. Résultat: Ève conçoit et enfante Caïn
  • c. Ève a soin de préciser qu’elle a eu cet enfant grâce à l’aide divine.

Henri Blocher précisera:

Notre étude de la connaissance du bien et du mal a pu démontrer qu’aucune connotation sexuelle ne s’attache à cette formule.
Révélation des origines, pages 142-143.

Il précisera que le verbe hébreu  (nâsha) en Genèse 3 a un sens simple d’égarer !
Alors qu’un autre verbe est utilisé en hébreu ( pâtâ ) en relation avec la séduction de la vierge ! (Exode 22:16).

Concernant “1 Timothée 2:14” – Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression…, le verbe “apataô” peut signifier la séduction sexuelle, mais non pas nécessairement, comme le verbe hébreu “nâsha”, que ce verbe grec traduit en Genèse 3:15 n’est jamais employé dans ce sens, et que la référence est précisément à Genèse 3:13 en 1 Timothée 2, nous concluons qu’une interprétation sexuelle ne se justifie pas ici.
Henri Blocher, La doctrine du péché et de la Rédemption, vol. 1,
page 85, Faculté de Vaux-sur-Seine.

Branham poussera la témérité jusqu’à affirmer:

Je défie quiconque de réfuter la “semence du serpent”. Nombreux sont ceux qui y ont fait objection et j’ai invité des hommes à essayer de me confondre sur ce point – mais je n’ai encore trouvé personne.
W.M. Branham, La parole parlée, série n° 1, n° 4, Le messager du temps de la fin, 1963, page 20.

L’islam est-il une Secte?

… ordre du Coran:
“S’ils se détournent, saisissez-les, tuez-les, partout où vous les trouverez”

Impertinence?

Poser cette question peut sembler d’une coupable impertinence.
Mais ce n’est là qu’une apparence et c’est surtout ignorer les écrits de  Jean Damascène.

Icone de Jean Damascène

Jean Damascène
Image Source Wikipédia

Jean Damascène est né vers 640 à Damas. Il portait le nom arabe de Mansour. Il devint administrateur des finances de la ville de Damas, qui avait dû capituler en 635 devant l’envahisseur musulman.

Il se retira au monastère de Saint-Sabbas, près de Jérusalem où, après son ordination, il rédigea ses œuvres théologiques. Il est mort vers 750, plus que centenaire. Honoré comme saint à la fois par les orthodoxes et par les catholiques, sa Source de la connaissance a servi de manuel de théologie jusqu’au XIIIème  siècle, et il fut même rangé parmi les docteurs de l’Église par le pape Léon XIII en 1890.

Jean Damascène a qualifié l’Islam de 101ème secte chrétienne. A quel titre pouvait-il le faire? Pour répondre à cette question, il nous faut d’abord définir ce qu’est une secte.

Aspect social

Pour le sociologue, la secte est un diverticule qui s’est séparé d’une Église-mère, et qui suit un processus évolutif qui la fait passer par des étapes assez clairement définies. Pour le juriste, et aussi le politicien, la secte est un mouvement qui est en infraction avec la législation, et plus particulièrement avec la législation concernant la protection des individus. Quant au théologien, il définit la secte comme une hérésie. Il y a enfin des mouvements sectaires qui ne se sont pas détachés d’une confession religieuse existante, mais qui naissent d’un conglomérat disparate de pensées et de pratiques religieuses variées. On préfère les appeler: nouvelles religiosités ou spiritualités nouvelles.

Sociologiquement, on ne peut qualifier l’Islam de secte chrétienne ; son fondateur, Mohammed (570-632), est né dans un milieu polythéiste, peut-être hénothéiste (un Dieu dominant). Cependant, lors de ses voyages en Syrie, Mohammed avait rencontré le moine chrétien Bahira. Plus tard à Marwa, près de la Mekke, il rencontrait souvent un esclave chrétien du nom de Djabr (Voir Sirâ du Prophète). Une de ses concubines qu’il prit en 629, Myriam, était chrétienne.

A la Mekke vivaient des Jufis, et Médine abritait trois tribus juives constituant environ la moitié de la population, avant leur décimation. Khaïbar, située à quelque 250 km au nord de Médine, était une ville forte juive. Rayhana, une concubine que Mohammed prit en 627 était juive, ainsi que Saffiyya qu’il épousa en 629.

Bien qu’il n’y eut pas encore, à l’époque de Mohammed, de traduction complète de la Bible en arabe, les récits de l’Ancien comme du Nouveau Testament circulaient, mais aussi des fables talmudiques et des légendes tirées d’écrits chrétiens apocryphes.

L’Islam prit ainsi naissance dans un bouillon culturel qui englobait polythéisme et hénothéisme, judaïsme et christianisme, mais aussi zoroastrisme, voire hindouisme. En utilisant la terminologie d’aujourd’hui, Jean Damascène aurait dû qualifier l’Islam de religiosité nouvelle.

Juridiquement et politiquement, il faut distinguer entre Islam modéré et Islam fondamentaliste/intégriste, ce dernier seul portant atteinte à la législation concernant la protection des individus.

Le Coran

Le Coran contient aussi de nombreuses réminiscences bibliques. Il rend un vibrant hommage à la fois à la Torah (taurat) et à l’Evangile (Indjil). Il reconnaît que ces livres, descendus de Dieu, sont véridiques (Sourate ‘Al `Imran, III.3) ; les musulmans doivent y croire (Sourates Al-Baqara, II.87 ; ‘Al `Imran, III.84 ; An-Nisa’, IV.136).

Le Coran témoigne de la naissance virginale de Jésus (Sourates Al-‘Anbiya’, XXI.91 ; At-Tahrim, LXVI.12), de sa messianité (III.45 ; IV.157), de son prophétisme (III.49 ; IV.157, 171 ; Al-Ma’ida, V.46, 75 ; Maryam, XIX.30), de sa vie sans péché ( XIX.19 ; III.46) et le qualifie de Parole de vérité (XIX.34), de Parole de Dieu jeté en Marie (IV.171), de Verbe émané de Dieu (III.39, 45), d’Esprit émané de Dieu (IV.171 ; XXI.91 ; LXVI.12), mais sans reconnaître que Jésus est le Fils de Dieu.

Jean Damascène n’a pas seulement dénoncé cette dernière hérésie, mais encore celle qui déclare que la crucifixion était un faux-semblant (IV.157, 158). Ici encore, la doctrine coranique diverge fondamentalement de la foi chrétienne selon laquelle la crucifixion apporte au monde le salut. Non seulement le Nouveau Testament, mais déjà les prophéties de l’Ancien attestent cette doctrine fondamentale.

Une autre divergence concerne la résurrection de Jésus-Christ. Pour le Coran, dans les versets cités plus haut, Jésus est bien au ciel, auprès de Dieu ; il y a été élevé, mais sans passer par la mort et la résurrection.

Jean Damascène avait donc raison de qualifier l’Islam d’hérésie ou de secte chrétienne.

Aspect juridique

Mais juridiquement, qu’en est-il ? Une caractéristique des sectes que relèvent les juristes, c’est l’assujettissement des adeptes à leur mouvement et la très grande difficulté à en sortir. Les mots “Islam” et “Musulman” signifient: soumission, sous-entendu: soumission à Dieu. C’est là une des injonctions de toutes les religions. Mais, dans l’Islam, cette soumission est essentiellement une soumission aux lois de la Communauté (la Umma), au sein de laquelle s’exerce une rigoureuse surveillance réciproque.

Islam et Christianisme

Aussi est-il difficile à un Musulman de sortir de son carcan religieux et adopter, par exemple, la foi chrétienne. Il est alors considéré comme un renégat ou apostat et encourt la vindicte de ses anciens coreligionnaires, conformément à cet ordre du Coran:

S’ils se détournent, saisissez-les, tuez-les, partout où vous les trouverez (Sourate An-Nisa’, IV.89).

Les milliers de musulmans algériens qui ont été assassinés ces derniers temps l’ont été parce qu’ils furent considérés, en raison de leur modération, de leur libéralisme, de leur ouverture comme des renégats de la foi coranique par les islamistes fondamentalistes fidèles à l’ordre coranique ci-dessus.

Il faut certes, faire la part des choses entre “Musulmans modérés” et “Islamistes fondamentalistes / intégristes”. Mais tout musulman qui prend le Coran à la lettre peut devenir intégriste !

On rétorquera en affirmant que le Coran prône une religion tolérante et l’on invoquera les versets coraniques suivants:

A vous votre religion, à moi la mienne (Al-Kafiruna, CIX.6)

ou

Pas de contrainte en religion (Al-Baqara, II.256)

ou encore

Il est notre Seigneur et votre Seigneur…Notre Dieu qui est votre Dieu est unique ( Al-Baqara, II.139 ; Al-`Ankabut, XXIX.46).

Mais ces versets n’ont que l’apparence de la tolérance, au regard de l’ordre de tuer les renégats qui changent de religion. De plus, le Coran méprise la foi chrétienne:

Les Chrétiens ont dit: Le Messie est fils de Dieu. Qu’Allah les anéantisse ! Ils sont tellement stupides (At-Tauba, IX.30).

La question

L’Islam peut donc, à juste titre, être qualifié de secte.

La question qui se pose dès lors à nos autorités est de savoir si elles sont disposées à protéger les ex-musulmans comme elles protègent les transfuges des autres sectes ?  Elles le devraient, que l’on considère l’Islam comme une religion ou comme une secte.

Abd-Al-Haqq
(Serviteur de la Vérité)


… Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée… et ton prochain comme toi-même. Et il lui dit: Tu as bien répondu; fais cela, et tu vivras.
# La Bible – 1 Corinthiens 13:3; Luc 10:27-28

 

 

Raisons pour lesquelles William Branham n’est pas un prophète du vrai Dieu !

« Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent mais n’agissez pas selon leurs œuvres.
Car ils disent et ne font pas ».
(La Bible – Matthieu 23:3).

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Le baptême au nom de Jésus

« Si vous pouvez me montrer un passage de l’Ecriture ou m’apporter un récit, un récit authentique, qui me montrerait que des gens auraient été baptisés dans la bible au nom du ‘Père, du Fils et du Saint-Esprit’, … venez me l’apporter, et j’épinglerai une pancarte sur mon dos, et traverserai Jefferson ville, avec vous derrière, soufflant dans une trompette et j’écrirai dessus :’
VOICI UN FAUX PROPHETE QUI EGARE LE PEUPLE ».
W.M.B

 


 

Selon William Branham, seul le baptême au nom du Seigneur Jésus serait valable. Il rejette tous les baptêmes à formule trinitaire. Leur baptême étant lié à la fausse conception modaliste !

« Seul le baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ est valable… quiconque a été baptisé différemment n’a pas reçu le baptême biblique ».
(Ewald Frank, le Conseil de Dieu, page 13).

« Nulle part dans les Écritures il n’est pas parlé de quelqu’un qui ait jamais été baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
(W.M.B, La Parole Parlée, Christ est la révélation du mystère de Dieu, 1963, page 25).

Les branhamistes aiment citer certains textes néo-testamentaires tels que : Actes 2:38,8:16, 10:48 et 19:5.

Jean-Jacques Meylan de Genève est l’auteur d’une brochure réfutant la position branhamiste. Il résume très bien la situation comme suit :

« Bien des personnes sont sensibles à l’argumentation tirée de ces textes et pensent que la prononciation du nom de Jésus ou du nom du Seigneur Jésus-Christ, lors de l’immersion du néophyte, confère à son baptême plus d’authenticité, plus de vérité. Quelle naïveté ! Voyons pourquoi :

– Est-ce bien sûr que baptiser au nom de Jésus signifie prononcer cette formule de baptême ? Rien n’est moins certain. Il nous est dit de tout faire au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père ! (Colossiens 3:17).

– Tout : notre mariage, notre travail, nos achats, nos ventes, l’utilisation de notre argent, de nos vacances, nos contrats avec nos semblables, etc. Donc, s’il faut se soumettre à la logique de Branham, à chaque instant de notre vie, nous aurions à prononcer cette phrase : « au nom de Jésus… je prends le train, je mange, je dors, je me fais baptiser ». Le non-sens est évident. L’expression « au nom de Jésus » utilisé par les apôtres signifie « selon ou en accord avec l’enseignement de Jésus-Christ ».

Les apôtres savaient bien que le Père, le Fils et le Saint-Esprit étaient trois en un. Ils avaient vu le Fils, entendu le Père, reçu le Saint-Esprit. Je ne serais pas étonné que les baptêmes qu’ils pratiquaient au nom de Jésus c’est-à-dire conformément à l’enseignement de Christ l’aient été sur l’invocation du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

– Si dans le mystère de la foi, les trois personnes sont des personnes réelles, bien que ne formant qu’un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit …

– Jésus savait qu’Il n’était pas le Père et que le Père était plus grand que lui. C’est pourquoi l’enseignement de Matthieu 28:19 est tout simplement prodigieux. Jésus nous invite à faire participer le Père, le Dieu Saint, Celui qui se nomme « Le Grand Je Suis » à notre baptême. Ceci est extraordinaire, particulièrement pour les juifs qui vénéraient le Père au point de ne pas prononcer son nom. Déclarer que Dieu le Père est présent au baptême du néophyte, qu’Il y prête toute son attention, est révolutionnaire pour ceux qui voyaient en Dieu un Être très lointain. Ceux qui se font baptiser au nom de Jésus restreignent ainsi la portée de leur invocation. Ils évincent en quelque sorte, la puissance du Père et du Saint-Esprit ».

(J.J. Meylan, Père, Fils , Saint-Esprit ou Dieu unique, pages 12 et 13).

Dans leur défense, les branhamistes insistent sur les quatre points que voici :

A. La formule de Matthieu 28:19 n’est appuyée par aucun autre texte biblique et doit être écartée !

B. La pratique de l’église primitive depuis la pentecôte et jusque Nicée était de baptiser dans le nom de Jésus uniquement !

C. « Jésus » est le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit car ces termes ne sont pas des noms mais des titres. Il ne s’agit pas de personnes mais d’une seule personne ayant trois titres différents. La Trinité est ainsi évacuée.

D. « Tous ceux qui ont été « baptisés » dans le nom du Père, Fils et Saint-Esprit doivent être obligatoirement rebaptisés correctement !

Reprenons ces quatre points :

A. Pour établir ce point, on cite Matthieu 18:17 et quelques fois aussi Deutéronome 19:15. Cette théorie stipulant que sur la déposition de trois témoins une chose sera établie est d’application dans le règlement de disputes humaines mais certainement pas en relation avec des déclarations divines ! (Proverbes 30:5, Tite 1:2, 2 Timothée 3:16). Nous ne devons pas croire que les paroles de Christ en Matthieu 28 ne sont pas d’application parce qu’elles n’ont été citées ou mentionnées qu’une seule fois ! Il existe en effet quantité d’incidents relatés une seule fois dans les Écritures et qui pourtant sont acceptées par beaucoup, branhamistes y compris ! Prenons par exemple le Millénium en Apocalypse 20, le voile chez la femme en 1 Corinthiens 11:10.

B. Ce point sera examiné à la lumière de citations de la secte :

« En ce temps-là et jusqu’à ce que fût perdue la Vérité, c’est-à-dire au Concile de Nicée on avait toujours baptisé au nom du Seigneur Jésus-Christ ».
(W.M.B, Exposé des 7 âges de l’Église, page 30).

« Je mets au défi quiconque voudrait le faire, de m’apporter un seul passage des Écritures ou un seul témoignage historique montrant que le baptême fût accompli autrement qu’au nom de Jésus-Christ, avant l’avènement de l’église catholique romaine ».
(W.M.B, La Parole Parlée, Restitution de l’arbre de l’épouse, 1962, page 3).

Dans son élan, Branham va se définir lui-même comme un faux prophète :

« Si vous pouvez me montrer un passage de l’Ecriture ou m’apporter un récit, un récit authentique, qui me montrerait que des gens auraient été baptisés dans la bible au nom du ‘Père, du Fils et du Saint-Esprit’, ou si vous m’apportez un livre d’histoire, une page, une citation d’histoire ou quelqu’un ait jamais été baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit AVANT LE CONCILE DE NICEE de l’église catholique, venez me l’apporter, et j’épinglerai une pancarte sur mon dos, et traverserai Jefferson ville, avec vous derrière, soufflant dans une trompette et j’écrirai dessus :’VOICI UN FAUX PROPHETE QUI EGARE LE PEUPLE ».
(W.M.B, La Révélation de J-C, n°1, La Révélation, 1960, page 37).

Ainsi, si nous pouvons trouver une citation historique prouvant qu’on baptisait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit avant 325 de notre ère, date du Concile de Nicée, Branham assure lui-même qu’il est un faux prophète ! Or, nous disposons de beaucoup de textes qui prouvent qu’on baptisait avec la formule la trinitaire avant Nicée:

« Nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés au nom de Dieu le Père et au nom de Jésus-Christ, le fils incarné, mort et ressuscité et dans l’Esprit-Saint de Dieu ».
(Irénée AD 177, Démonstration de la prédication apostolique, 3, page 32, vérifié dans:

Initiation à la doctrine des pères de l’Église, pages 99-100 de J. Kelly).

Irénée, un des 7 anges de la Révélation selon Branham qui soutient totalement notre position !

« Après la chute de l’un d’eux, Il (Jésus) ordonna aux onze autres au moment de retourner chez son Père, après la résurrection, d’aller et d’enseigner les nations et de les baptiser dans le Père, le Fils et l’Esprit-Saint ».
(Tertullien AD 16O-220, Sur la prescription des hérétiques, ch.20, 1-9).

« On les amène (les chrétiens) dans un lieu où il y a de l’eau et ils reçoivent le baptême au nom du Père, Seigneur de l’univers et de notre Seigneur Jésus-Christ et du Saint-Esprit ».
( Justin martyr, 100-163 AD, Les Pères apostoliques, Seuil, 1ère Apologie, 61, 3).

« En ce qui concerne le baptême, baptisez ainsi: après avoir enseigné tout ce qui précède, baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit par immersion dans l’eau vive ».
(La Didaché des apôtres, ch.VII, v.1-3).

La didaché date du tout début du 2ème siècle !

ON A LES SOURCES HISTORIQUES, BRANHAM EST DONC UN FAUX PROPHETE ET C’EST LUI QUI l’AFFIRME !

Conclure que « Jésus » est le seul nom du Père, Fils et Saint-Esprit, c’est enseigner que le Père, le Fils et l’Esprit sont une seule et même personne ! Or ceci est une grave erreur.

Christ n’a-t-il pas déclaré que le Père possédait son propre nom ?

« Je suis venu au nom du Père »
(Jean 5:43) ou encore:

« Et maintenant, ô Père, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés ».
(Jean 17:5-6).

Il ressort clairement que le Père et le Fils sont deux personnes bien distinctes sinon ces paroles n’auraient aucun sens. Christ assure qu’Il a manifesté le nom du Père, ce qui implique que Père est un nom ! Jésus n’est qu’un nom terrestre du Fils de Dieu. Il signifie « Yahweh est Sauveur ». Dans ce sens, il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné par lequel nous devions être sauvés.(Actes 4:12). Ce texte et celui de Matthieu 1:21 prouvent que Jésus est un nom terrestre pour révéler qu’Il est le seul Sauveur ici-bas. C’est pourquoi, il fut appelé Jésus de Nazareth. Il est aussi évident que d’après la bible, Il a reçu un nom nouveau, un nom plus excellent, un nom au-dessus de tout nom dans le ciel parce que « Jésus » le nom terrestre fut pour le ministère terrestre, bien qu’Il soit connu sous ce nom, même après son ascension ! (Apocalypse 3:12, Hébreux 1:4, Philippiens 2:9). En conséquence, le nom « Jésus » ne fut jamais attribué à Christ avant sa naissance physique. Comment dès lors, « Jésus » pourrait-il être le nom du Père et du Saint-Esprit ? Nous ne trouvons jamais dans la bible la moindre allusion qui affirmerait que Jésus fût un nom commun aux trois personnes ! Les apôtres ont parlé d’elles séparément et ont bien pris soin de n’appliquer le nom de « Jésus » qu’à Christ, le Fils du Père !
(1 Corinthiens 1:3, Galates 1:1, 2 Pierre 1:2).

Il n’existe aucun cas dans le Nouveau-Testament où un rebaptême fut administré à cause d’un changement de paroles dans la formule. Il existe un rebaptême en « Actes 19:1-7 » suite à la non validité du baptême de Jean dans la perspective chrétienne après la pentecôte ! Paul n’était pas intéressé par une formule quelconque, mais par le but et la signification du baptême chrétien. Il est attendu du chrétien qu’il confesse de sa bouche le Seigneur Jésus-Christ et qu’il croit en son cœur que Dieu l’a ressuscité des morts afin d’être sauvé ! ( Romains 10:9). Quand un chrétien est baptisé au nom «  du Père, du Fils et du Saint-Esprit », il est conscient que le nom du Fils dans cette formulation se rapporte à Jésus. Les apôtres insistaient surtout sur l’enseignement qui faisait du baptême chrétien une bénédiction pour les croyants, mais certainement pas une quelconque formule. Ceci apparaît nettement dans le livre des Actes. Dans cinq cas, aucune formule n’est mentionnée alors que dans chaque situation, Christ fut prêché clairement ! (Actes 8:38, 9:18, 16:15, 18:8, 22:16). En deux occasions, l’expression «  dans le nom du Seigneur Jésus » est utilisée ! (8:16 et 19:5). Une fois « dans le nom du Seigneur »(10:48) et une fois « dans le nom de Jésus-Christ »(2:38).

Au niveau doctrinal, rien ne s’oppose à ce que le Père et l’Esprit soient nommés au même titre que le Fils !

  • Le Père ne nous a-t-Il pas aimés ? (1 Jean 3:1).
  • Toutes grâces ne viennent-elles pas de Lui ? (Jacques 1:17).
  • N’invoque-t-on pas le Père ? ( 1 Pierre 1:17).

N’est-il donc pas normal de l’inclure dans la formule baptismale ? (Matthieu 28:18).

  • L’Esprit ne nous donne-t-Il pas son fruit ? (Galates 5:22).
  • Ne nous aide-t-Il pas ? (Romains 8:26).
  • Ne nous scelle-t-Il pas ? (Ephésiens 1:13).
  • Ne nous renouvelle-t-Il pas ? (Tite 3:5).
  • N’est-il pas orthodoxe de l’inclure Lui aussi dans la formule baptismale ?

Il est également très clair que « baptiser au nom de Jésus », c’est avoir en perspective directe les autres personnes ! Elles sont en effet étroitement liées l’une à l’autre ! (Jean 14:17-23, 26, Jean 15:25, Hébreux 9:14).

Que signifie alors « que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ » ? Cette formule utilisée lors du baptême est-elle simplement une banale expression presque magique ou une expression de notre foi en Christ ? Notre compréhension dépend du mot grec « epi », qui signifie « dessus », « sur », « à cause de » ! Ainsi le texte de Actes 2:38 peut être compris comme suit: « Que chacun de vous soit baptisé à cause du nom de Jésus », c’est-à-dire sur la confession de notre foi dans le nom de Christ. Le Professeur J. Leenhardt qui enseignait la théologie à la Faculté de théologie protestante de Genève écrivait concernant le mot grec « epi »:

« La formule “epi to o”, rapprochée de Luc 24:47, Actes 4:17, 5:28-40 pourrait signifier un baptême conféré avec ou par l’autorité de Jésus ».
(Le Baptême chrétien , Neuchâtel, 1946, page 35).

Le baptême d’eau se fera dans la confession de foi au nom de Jésus le Sauveur. N’oublions pas que le message de Pierre lors de la Pentecôte était adressé à des milliers de juifs religieux venus des quatre coins de l’Empire et qui croyaient déjà au Père et à l’Esprit, mais qui n’avaient pas encore reconnu en la personne de Jésus leur Messie et leur Sauveur. Ils avaient mis à mort Christ et pour être sauvés, ils devaient reconnaître leur Messie, se repentir et être baptisés dans ce nom ! Ils attestaient publiquement en devenant chrétiens qu’ils l’acceptaient enfin comme leur Seigneur à l’instar du Père et du Rouah. Il était parfaitement logique que Pierre s’adressant à ces juifs, ne mentionne que le seul nom de Jésus-Christ.

Sans doute, en les baptisant d’eau, les disciples utilisaient-ils la formule que Jésus leur avait laissée auparavant, formule comprenant le nom du Fils aux côtés de ceux du Père et de l’Esprit. En fait, il n’existe aucune contradiction, aucun conflit entre les deux textes ! « Actes 2:38 » est le commandement d’être baptisé avec profession de foi en Jésus, chose sur laquelle il fallait insister avec les juifs et les convertis de Palestine alors que « Matthieu 28:19 » est la formule baptismale qu’il faut utiliser pour mener à bien la mission de l’Église dans le monde entier, tout au long des siècles de son histoire. Selon l’hélléniste bien connu Thayer, les juifs devaient faire reposer toute leur espérance et leur confiance dans l’autorité messianique de Jésus. Willy Rordorf, professeur à la Faculté de théologie protestante du Canton de Neuchâtel donne la précision suivante:

« Mais nous pouvons même aller plus loin et dire que, dès le passage de la mission judéo-chrétienne à la mission pagano-chrétienne, la formule baptismale tripartite devait s’imposer. A la différence des juifs qui, se convertissant à Jésus, recevaient son Esprit avec le baptême, les païens devaient d’abord confesser le Dieu Unique, Père de Jésus-Christ, pour pouvoir être baptisés. Cette situation est déjà donnée à l’époque de la mission paulinienne (cf 1 Thessaloniciens 1:9-10), elle de retrouve dans la didaché qui s’adresse à des païens convertis ».
(Liturgie, Foi et Vie des premiers chrétiens, page 181).

 

En résumé, nous attestons:

  • Le pasteur ou la personne baptisant ainsi que le baptisé honorent le commandement explicite de la bouche même du Seigneur en utilisant l’expression trinitaire.
  • Matthieu 28:19 est la formule convenant parfaitement bien. C’est une déclaration doctrinale. Ce sont les paroles prescrites pour la cérémonie baptismale pour le monde païen.
  • Cette formule, éclairant tellement la doctrine de la Trinité, en jette les jalons définitifs pour l’Église.
  • Matthieu 28:19 est en fait le seul commandement donné spécifiquement à ceux qui effectuent le baptême. Si vous examinez les textes bibliques relatifs au baptême d’eau dans le livre des Actes, vous découvrirez que les commandements sont adressés aux croyants qui sont sur le point d’être baptisés et non au ministre baptiseur !
  • Matthieu 28:19 peut être utilisé comme formule alors que le baptême se fera au nom de Jésus-Christ, car le fils de Dieu en est la sphère, la fondation pour le baptême trinitaire et la confession de Christ, Sauveur et Seigneur est le centre, le cœur de ce baptême:

« Sur ta confession de foi dans le Seigneur Jésus-Christ, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ».

Luc rapporte un incident qui semble établir l’utilisation de la formule trinitaire de Matthieu 28 !

En Actes 19:2, certains disciples non chrétiens de Jean-le–Baptiste déclarent en réponse à la question de Paul, qu’ils n’ont jamais entendu parler du Saint-Esprit. Immédiatement, Paul leur demande quel baptême ils ont reçu ? (Actes 19:3). Il est clair que pour l’apôtre l’utilisation de la formule de Matthieu 28 aurait dû au moins leur permettre d’entendre parler de l’Esprit !

Lorsque Paul déclare que le peuple d’Israël a été baptisé dans la Mer Rouge « en Moïse » (1 Corinthiens 10:2), il ne fait absolument pas allusion à une formule quelconque qui aurait été prononcée. Il dit simplement que suite au passage de la Mer, les Israélites acceptèrent Moïse comme leur guide envoyé par Dieu afin de les conduire. D’une façon analogue, être baptisé au nom de Jésus signifie « se remettre entièrement et totalement à Lui comme étant le Sauveur envoyé par le Père » !

Ewald Frank assure que le Père ne s’est jamais adressé au Fils dans l’Ancien-Testament:

« Durant les 4000 ans environ de l’Ancien-Testament, pas une seule fois une conversation nous est relatée entre les Père et le Fils ».
(L’antichrist, 1986, page 39).

Il se trompe:

« Ton trône, ô Dieu est toujours, le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté: c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ».
(Psaume 45:7-8).

Les Psaumes 102:26-28, 110:1 et le Psaume 2, verset 7 sont également des preuves qu’il existait des dialogues entre le Père et le Fils dans l’Ancien-Testament.

Ceci démontre que le Père et le Fils sont des personnes différentes !

 

Christian Piette

William Brahnam et la ségrégation raciale

« Nous voyons tous ces frères et sœurs de couleur.
Ils réclament l’intégration.
Ils l’auront et dès qu’ils en jouiront, ils deviendront pires qu’avant
.
Ils ne se rendent pas compte que tout cela est inspiré par le communisme !
Ouvre leurs yeux, Seigneur » .
(W.M.B, Questions & réponses, n°1, 1964, page 51).


racisme

Les branhamistes poussent de grands cris lorsque l’on ose remettre totalement en question l’appel prophétique de leur prophète. Ces derniers jours, sur un forum apparaissait le texte suivant:

Bonjour à tous, sur un forum chrétien, quelqu’un a posté un message reprenant les textes de W. Branham, pour en démontrer son soi-disant racisme. J’ai donc fait mes recherches dans la multitude des messages de W. Branham, car cet homme, qui a prêché en Afrique très souvent, n’était certainement pas raciste. J’ai aussi recherché sur quel site, ces propos étaient tenus, et il se trouve que c’est sur ce site !!! C’est une honte !!! .

La personne en question écrit qu’il ne s’agit pas d’un texte rédigé par William Branham mais il aurait été écrit par un vieux pasteur noir américain. Nous allons donc reprendre tout le contexte de la citation et ce sera à nous de vraiment pouvoir dire, QUELLE HONTE POUR BRANHAM !

Pour ne pas l’oublier, les campagnes de Branham en Afrique avaient pour cadre à l’époque la très raciste Union Sud Africaine, ce qui permet de relativiser la déclaration de notre interlocuteur.

Que s’est-il passé l’autre jour quand fut posée cette question sur la ségrégation raciale dans le sud ? Lorsque le gouverneur de l’Alabama … (ici les points de suspension apparaissent dans le texte de Branham). J’aimerais pouvoir parler à ce pasteur, Martin Luther King. Comment cet homme peut-il en tant que chef conduire son peuple dans un piège mortel ? Si ces gens étaient des esclaves, j’irais là-bas et je me battrais pour eux. Mais ce ne sont pas des esclaves, ce sont des citoyens de ce pays ! En ce qui concerne les écoles, si les gens ont le cœur dur et ne comprennent rien à ces choses, vous ne pouvez pas les conduire de force dans les choses spirituelles: il s’agit là d’une question politique. Il faut qu’ils acceptent cela et naissent de nouveau ; alors ils comprendront ces choses. Si seulement je pouvais parler à cet homme ! Au nom de la religion, il conduit ces braves gens vers un piège mortel et sera la cause de la mort de milliers de personnes.

Mais ils ne voient que l’aspect naturel des choses. J’étais en Louisiane lors de ces soulèvements. Il y avait un prédicateur de couleur, un cher frère. Il se leva et demanda à la milice: « Puis-je leur parler ? Ce sont les gens de ma race. Alors le vieux prédicateur se leva et dit: « Jusqu’à ce matin, je n’ai jamais eu honte de ma couleur, un cher frère. C’est mon Créateur qui m’a fait ce que je suis » . C’est ainsi qu’Il désire que nous restions. C’est ainsi qu’Il demande que chaque homme reste. Il a fait des fleurs blanches, des fleurs bleues, des fleurs de toutes les couleurs. Ne les croisez pas !

Vous iriez contre la nature. Cet homme dit: « Jusqu’à ce matin, je n’ai jamais eu honte de ma couleur. Mais quand je vois mon peuple se soulever et faire les choses qu’il fait maintenant, j’ai honte pour lui » . Je pensai: « Que Dieu bénisse cet homme ! » Il dit: « Vous ne faîtes que causer du trouble ! Regardez nos écoles ! Si nous n’avions pas d’écoles, ce serait différent, mais qui a les meilleures écoles de toute la Louisiane ? … (ici, c’est Piette qui met des points de suspension) Branham reprend: « Autrefois, ces gens étaient des esclaves. Mais ce sont mes frères et mes sœurs. S’ils étaient encore dans l’esclavage, je dirais: « Joignons-nous à eux, descendons dans la rue et protestons ! ».

Mais ce ne sont pas des esclaves. Ce sont des citoyens qui ont les mêmes droits que n’importe qui. Tout cela ne vient que d’une mauvaise inspiration issue de l’enfer dans le but de causer la mort de millions de ces gens. Ils vont faire une révolution, c’est certain ! Mais ce n’est pas juste. Les hommes et les femmes ont leurs droits. Que nos frères soient noirs, jaunes comme les japonais ou de toute autre couleur, cela ne fait aucune différence devant Dieu. Nous sommes tous des descendants d’un seul homme, Adam.

Mais si Dieu NOUS A SÉPARÉS ( NDLR = SÉGRÉGATION) et donné différentes couleurs, RESTONS AINSI. Si j’étais jaune, j’aurais aimer rester chinois ou japonais. Si j’étais noir, j’aimerais rester noir puisque Dieu m’a fait ainsi. D’ailleurs dans la race noire, il y a bien des caractères que la race blanche pourrait envier. Ils ne se tracassent pas comme nous, ils sont plus spirituels. Ils ont mille et une petites choses que nous n’aurons jamais. C’est Dieu qui les a faits ainsi. Qui pourra jamais chanter aussi bien qu’un chœur de noirs ? Où trouverons-nous des voix pareilles ? J’ai vu de ces hommes venir du fond de la brousse ne sachant distinguer leur droite de leur gauche, il y en avait 30 ou 40 tribus. Mais lorsqu’ils se mirent à chanter, les chanteurs professionnels dirent: « Nous ne pourrons jamais chanter comme cela. Ils font travailler les chœurs pendant des années pour leur faire maîtriser le haut et le bas de l’octave, mais quand ils entendent chanter ces gens PRIMITIFS, ils disent:
« Ecoutez-moi cela ! » . Ils chantent à la perfection et dans différentes langues. Ils sont doués ! Mais vous voyez, tout cela doit arriver. C’est à cause d’un politicien que vous avez élu ( NDLR Kennedy) avec vos machines à voter trafiquées. L’autre jour, il y avait le gouverneur, (NDLR Wallace en Alabama) lui a été élu et assermenté dans cette fonction par le peuple. On parla de l’aspect constitutionnel de la ségrégation. La constitution dit que chaque Etat peut agir selon ses propres vues  (NDLR …) Il y a une chose pour laquelle je prie: c’est que le frère Martin Luther King se réveille un jour. Il aime son peuple, cela ne fait aucun doute. Mais s’il pouvait seulement discerner ce qui l’inspire ! A quoi cela sert-il d’aller dans une certaine école si pour en arriver là il faut des millions de morts ? » .
(W.M.B, Le 3ème exode, pages 17-19).

Remarquez que notre interlocuteur nous accuse d’avoir falsifié la citation des fleurs en l’attribuant à Branham alors qu’il s’agirait du vieux pasteur noir de Louisiane !

Le problème débute à partir de « J’étais en Louisiane lors de ces soulèvements. Il y avait là un prédicateur de couleur, un cher frère. Il se leva et demanda à la milice (ici commence l’intervention du pasteur noir introduite par l’ouverture du guillemet « Puis-je leur parler ? Ce sont des gens de ma race » .

Le guillemet se ferme et Branham reprend la parole et il déclare:

« Alors ce vieux prédicateur se leva et dit:( le guillemet s’ouvre et le prédicateur noir reprend:« Jusqu’à ce matin, je n’ai jamais eu honte de ma couleur. C’est mon Créateur qui m’a fait ce que je suis » (le guillemet se ferme). Commence alors une intervention de Branham: c’est ainsi qu’Il désire que nous restions. C’est ainsi qu’Il demande que chaque homme reste. Il a fait des fleurs blanches, des fleurs bleues, des fleurs de toutes les couleurs. Ne les croisez pas ! Vous iriez contre la nature. Cet homme dit: (le guillemet s’ouvre et le pasteur noir reprend la parole ! Il est donc évident que le texte contesté est bien celui de Branham, d’autant plus qu’il reprend la même idée plus loin: « Mais si Dieu nous a séparés et donné différentes couleurs, restons ainsi. Si j’étais jaune, j’aimerais rester chinois ou japonais. Si j’étais noir, j’aimerais rester noir puisque Dieu m’a fait ainsi » .

Langage facile à comprendre ! Chacun reste avec ceux de sa propre race et surtout pas de mélange. De plus, l’attaque de Branham à l’encontre de M-L King est écœurant. Les noirs du sud ont été affranchis par Lincoln au 19ème siècle et tous savent que malgré cela, ce fut la galère pour les afro-américains jusqu’à l’orée des années 70, il y a plus de 30 ans ! Les noirs étaient en principe des citoyens américains mais dans le sud des citoyens de seconde catégorie, si pas de troisième. Avec George Wallace, la ségrégation raciale était appliquée à la lettre.

Des restaurants séparés, des cinémas séparés, des piscines séparées, des écoles séparées, des bus séparés, des vespasiennes séparées, des églises séparées et interdiction aux noirs de rentrer dans les universités d’état. Les noirs en Alabama constituent 48% de la population et aucun élu de leur race. Nous savons de quelle manière le Ku Klux Klan réglait le problème ! Ce qui est affreux de la part de Branham s’est d’oser dire que la ségrégation étant une loi, les noirs devaient s’y confirmer. En fait, nous pouvons assurer que le vrai prophète dans cette sale histoire était le pasteur baptiste noir Martin Luther King et certainement pas William Marrion Branham. Remarquez qu’il n’y a pas eu ces millions de morts prédits par ce faux prophète de malheur ! Écoutons-le encore dans diverses citations:

Nous voyons tous ces frères et sœurs de couleur. Ils réclament l’intégration. Ils l’auront et dès qu’ils en jouiront, ils deviendront pires qu’avant. Ils ne se rendent pas compte que tout cela est inspiré par le communisme ! Ouvre leurs yeux, Seigneur .
(W.M.B, Questions & réponses, n°1, 1964, page 51).

NDLR: Branham ne connaît pas plus le communisme que la Bible. Le communisme désire selon Marx “chasser Dieu du ciel” (et les chrétiens de la terre), mais sans grandes différences entre les blancs et les noirs.

De plus, il calomnie Martin Luther King:

Je pense que Martin Luther King est inspiré par des idées communistes .
(W.M.B, La Parole Parlée, Il prend soin, et vous ?, série n°3, n°6, 1963, page 3).

Comme ce prédicateur dont je vous ai parlé dimanche passé, ce Martin Luther King et ses âmes précieuses aux yeux de Dieu qu’il conduit directement à la mort … pensez donc, vouloir faire une révolution pour une simple question d’écoles.
(W.M.B, J’accuse cette génération, n°9, 1963, page 25).

Tout ceci est une autre évidence que Branham n’est pas conduit par Jésus-Christ !


 

Dans cet article, vous verrez que W. M. B a eu des relation très influentes avec un membre du Ku Kux Klan.

NDLR: … et pourtant, la Bible n’est pas raciste, voir la RD 2011-02

1977, 1977, 1977, 1977 … parlons d’autre chose, voulez-vous !

C’est Ewald Frank, un des plus importants porte-parole de la nébuleuse branhamiste qui écrivait:

« En juin 1933, le frère Branham VIT EN VISION les événements de la fin des temps. En dernier lieu, IL VIT UN CALENDRIER QUI, DE LUI-MÊME SE FEUILLETAIT POUR S’ARRÊTER FINALEMENT A L’ANNEE 1977. Alors que frère Branham fixait ce dernier millésime intensément, il entendit subitement une explosion extraordinaire, ensuite il vit que tout était rasé à même le sol. Il voyait du feu et de la fumée jusqu’à ce que tout fut en cendres. Frère Branham disait depuis ce jour que TOUT CE QUI NE S’EST PAS ENCORE REALISE LE SERA ENTRE LES ANNEES 1933 A 1977 ».
(Ewald Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, 1966, pages 19 et 20).

Puis en 1974, Monsieur Frank va nier l’histoire du calendrier qui s’effeuille:

« Jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé qu’il était question d’un calendrier qui s’effeuilletait  de lui-même, et se serait arrêté à l’année 1977 ».
(E. Frank, Lettre circulaire de janvier 1974).

On ressent chez Frank une gêne grandissante au fur et à mesure que les années s’écoulent en se rapprochant de 1977:

« Cela ne me paraîtrait pas étrange que l’année 1977 passe sans que le Seigneur vienne, car nous devrions alors soutenir l’épreuve, être testés ».
(Lettre circulaire, janvier 1977).

« En aucune manière nous ne fixons le temps et les moments, car ils reposent uniquement entre les mains de Dieu. Pour nous, même l’accent mis sur l’année 1977, sur laquelle non seulement frère Branham, mais d’autres encore, ont insisté, ne joue qu’un rôle secondaire. L’essentiel est notre préparation devant le Seigneur …  ».
(E. Frank, lettre circulaire, septembre 1976).

Il n’échappera à personne qu’à l’instar des Témoins de Jéhovah pour 1975, Frank prépare les siens à la grande déception !

« La parution du livre ‘ La vie éternelle dans la liberté des fils de Dieu’ qui disait qu’il serait approprié que le règne millénaire du Christ coïncide avec le 7ème millénaire de l’existence de l’homme, suscita une très grande espérance à propos de l’année 1975. A l’époque, et plus tard, des déclarations insistèrent bien sur le fait que ce n’était là qu’une possibilité ».
( La Tour de Garde, 15 juin 1980, page 17).

Le texte branhamiste est très clair ! Branham est au bénéfice d’une vision et il voit ce fameux calendrier qui s’arrête en 1977, suit une grande explosion et Frank d’ajouter que Branham disait que tout ce qui ne s’est pas encore passé le serait entre les années 1933 et 1977. Nous savons que Frank et Branham ont eu de nombreux contacts et jamais dans les écrits de Branham nous n’avons constaté une quelconque rétractation de l’année 1977 ! Branham a contrario précise:

« Je dis: ‘ Je prédis, d’après la façon dont va le temps, que cela se passera entre les années 1933 et 1977. Et les événements devront se précipiter pour se produire dans ce laps de temps ».
(W.M. Branham, La Révélation de J-C, n°6, Âge de Thyatire, 1960, page 39).

Dans le contexte de cette citation, l’Église Catholique Romaine devait prendre le pouvoir aux Etats-Unis et ces derniers devaient voler en éclats et ceci accompagné du fameux « ceci, c’est ainsi dit le Seigneur ».

« Il est certain que frère Branham a attribué une signification toute particulière à l’année 1977. Mais il s’agit de la placer dans le bon contexte ».
(E. Frank, lettre circulaire, mars 1972, page 3).

Découvrons ensemble ce contexte particulier !

« D’autre part, frère Branham a bien placé cette année devant nos yeux … du 5 au 11 décembre 1960, il prêcha sur les lettres aux 7 églises, et ces prédications furent, plus tard et avec sa collaboration, rédigées par le Dr L. Vayle pour éditer un livre. Il ne me restait plus qu’à écouter à nouveau les prédications sur les bandes magnétiques originales de l’exposé des 7 âges de l’Église. Les 3 déclarations suivantes, qui concernent notre thème, se trouvaient sur ces bandes. 1) Dans la prédication sur l’église d’Ephèse, frère Branham donne un aperçu et fait une classification de tous les âges de l’Église. Les 3 déclarations suivantes, qui concernent  notre thème, se trouvaient sur ces bandes.

  • Dans la prédication sur l’église d’Ephèse, frère Branham donne un aperçu et fait une classification de tous les âges. Il dit: ‘L’âge de l’église de Laodicée a commencé en 1906, je ne sais pas quand il se terminera, cependant je prédis que jusque 1977 il sera terminé (le Seigneur ne me dit pas). Je le prédis à cause de la vision que le Seigneur m’a montrée il y a quelques années. (Disons de suite que cette date alors provient d’une vision et la question se pose: Est-il ou non un prophète ?).
  • Dans la prédication de Thyatire, il dit: «  … alors je regardai à nouveau, et vis les Etats-Unis brisés en morceaux. Rien ne demeurait de reste. C’était ainsi dit le Seigneur. Alors je prédis 7 choses dont 5 sont déjà accomplies. Je dis que quelque chose comme des troncs se consumant et des rochers volant en éclats me furent montrés. Les Etats-Unis se trouvaient dévastés, aussi loin que je pouvais le voir, du lieu où je me trouvais. Je dis alors: Compte tenu des rapides progrès de ces temps, ceci s’accomplira entre cette année 1933 et l’année 1977 ».

(Remarquable ! Il est clair comme de l’eau de roche, sa prophétie concernant 1977 puise tout simplement à la vision qu’il vient d’avoir !).

  • Dans la prédication sur l’église de Laodicée, il dit: « Nous croyons que l’ âge de l’église de Laodicée a commencé en 1906. Je prédis-pensez à cela !(particulièrement vous qui entendrez les bandes magnétiques) je ne dis pas que ce sera ainsi, je dis uniquement à l’avance, que d’ici 1977 cela arrivera à la fin. La deuxième venue de Christ et l’enlèvement peuvent arriver à toute heure. Je peux me fourvoyer sur une année, vingt ou cent ans. Je ne sais pas, je le prédis seulement ».
    (Ewald Frank, lettre circulaire, mars 1972).

Les tentatives de voler aux secours de son prophète sont un pitoyable effort de concilier l’inconciliable ! Sa défense principale s’articule sur le verbe « prédire », en opposition avec le verbe « prophétiser ». Il reprend la bouée de secours de Branham:

«  … mais je prédis simplement d’après une vision qu’Il m’a donnée et en considérant les temps et la manière dont les choses évoluent, que cela se passera à un certain moment entre 1933 et 1977. En tous cas, cette grande nation se lancera dans une guerre qui la réduira en cendres. Tout cela est très proche, terriblement proche. Mais je peux me tromper, parce que je ne fais que prédire ».
(W.M. Branham, La Révélation de J-C, n°10, Âge de Laodicée, 1960, pages 9 et 10).

Imaginons, Elie, Ésaïe, Jérémie, Ezéchiel, Jésus et d’autres encore disant «  je peux me tromper car je ne fais que de prédire ! ». Les explications de Branham et de Frank sont lamentables. Dans l’ouvrage « Un prophète méconnu, William Branham » à la page 403, Branham déclare ce qui suit:

« L’année 1977 sera la 70ème année-jubilé … Dieu se sera occupé aussi longtemps des juifs que des non-juifs … ce(la réalisation du 7ème tableau prophétique) sera le jubilé de l’élévation de l’épouse et le retour de Christ aux juifs … nous ne savons pas quand cela se produira. J’ai eu cette vision en 1933 … et j’ai prédit qu’une grande tragédie se produirait aux Etats-Unis avant ou vers 1977 … j’ai prédit que tout cela se produirait entre 1933 et 1977 …  ».

Voyons l’enseignement de la vraie Parole de Dieu, non celle revenant sur les bandes d’enregistrement des messages Branham !

« Je confirme la Parole de mon serviteur et j’accomplis que que PREDISENT mes envoyés ».
(Ésaïe 44:26).

En toute bonne logique Dieu devait accomplir ce qu’avait prédit Branham, il ne l’a pas fait, Branham n’est donc pas un de ses envoyés !

« Qui a, comme Moi, fait des PREDICTIONS (qu’il le déclare et me le prouve) … depuis que j’ai fondé le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! ».
(Ésaïe 44:7).

Les prédictions sont de parfaits synonymes des prophéties !

« Et l’Éternel me dit: C’est le mensonge qu’ils prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne les ai point envoyés, Je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé ; ce sont des visions mensongères, DE VAINES PREDICTIONS, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent ».
(Jérémie 14:14).

Dans le Nouveau-Testament, Pierre écrit que le fruit des saints prophètes sont en effet de (vraies) prédictions !

« Afin que vous vous souveniez des PREDICTIONS des prophètes ».
(2 Pierre 3:2).

Tirez en les conclusions qui s’imposent, Monsieur Frank:

« Nous en pouvons déduire que ce siècle ne sera pas complètement écoulé avant le retour de Jésus-Christ. Cela correspond à ce que frère Branham vit en 1933 ».
(E .Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, page 21).

Monsieur Frank admet lui-même qu’on reconnaît un vrai prophète au fait que ses PREDICTIONS se révèlent correctes:

« Qu’est-ce qu’un prophète de l’Éternel selon les Ecritures ? Lisons Deutéronome 13:2-4 et Deutéronome 18:21-22. Nous y trouvons deux signes caractérisant le prophète: ses PREDICTIONS doivent se réaliser … ses PREDICTIONS se sont révélées véridiques ».
(E. Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, page 16).

Branham n’est donc pas un prophète de Dieu, mais alors la sinistre interrogation ! De qui est-il le serviteur ?

Tournons maintenant les regards sur l’exposé des 7 âges de l’Église:

« L’âge de Laodicée a commencé vers le début du 20ème siècle, aux environs de 1906. Combien de temps durera-t-il ? En tant que serviteur de Dieu qui a eu une quantité de visions DONT AUCUNE NE M’A JAMAIS TROMPE !(je ne prophétise pas) mais je prédis que cet âge se terminera aux alentours de 1977. Si vous voulez bien ici me permettre une note personnelle, je vous dirai que je fonde cette PREDICTION sur 7 VISIONS de PREMIERE IMPORTANCE qui se sont succédées devant moi un dimanche matin en juin 1933. Le Seigneur ME PARLA disant que la venue du Seigneur était proche, mais qu’avant son retour, 7 événements de première importance devraient avoir lieu. Je les écrivis et ce matin-là, je racontai la reveLATION DU SEIGNEUR … me basant sur les 7 visions, ainsi que sur les changements rapides qui ont balayé le monde depuis 50 ans, JE PREDIS (je ne prophétise pas) que toutes CES VISIONS DEVRONT SE REALISER d’ici 1977. Et bien que beaucoup auront l’impression que cette affirmation est faite à la légère, vu que le Christ a dit que nul ne connaît ni le jour ni l’heure, je continue à maintenir CETTE PREDICTION 30 ans après, parce que Jésus n’a pas dit que personne ne pourrait connaître l’année, le mois ou la semaine qui verrait sa venue. Ainsi, je le répète, je le crois sincèrement et je le maintiens selon ce que j’ai étudié dans la Parole, ainsi que par DIVINE INSPIRATION, que l’année 1977 pourrait bien marquer le point final des systèmes du monde et nous introduire dans le millénium ».
(W.M. Branham, Exposé des 7 âges de l’Église, pages 382 et 383).

Ewald Frank n’en rate pas une ! Ecoutez-le:

« Mais en ce qui concerne la mention de 1977, frère Branham tira ses informations de certains livres d’histoire de l’Église dans lesquels 1977 était cité comme le 70ème jubilé, et il assimila ces informations à l’espoir que d’ici là tout se serait réalisé
… frère Branham avait un si grand respect de la Parole de Dieu qu’il fit confiance aux exposés de célébres historiens de l’Église, persuadé qu’il était, que ceux-ci savaient exactement de quoi ils parlaient ».
(E. Frank, lettre circulaire, n°34, janvier 1988, page 4).

Ce à quoi nous répondons:

  • Le calendrier qui se termine en 1977 est une vision et non le fruit d’hypothétiques historiens. Que Monsieur Fait nous donne les noms de ces historiens sérieux ainsi que les références. Ce n’est certainement pas demain la veille !
  • On se demande où en est son discernement ! Être trompés par de simples historiens ?
  • Si son respect de la bible est tellement grand, il devait alors connaître Romains 3:4 !

Branham déclare alors ce qui suit:

« J’aime la vérité parfaite. Peu importe combien elle se met en travers de notre chemin: si c’est la vérité, Dieu finira toujours par montrer que c’est la vérité. Et s’il ne le fait pas l’un de ces jours, alors c’est que ma vision n’était pas juste. Vous voyez où cela me mènerait ».
(W.M. Branham, Révélation des 7 sceaux, 7ème sceau, 1963, page 45).

Cela mène directement sur le banc des faux prophètes !!!

Il continue alors:

« Seigneur, je suis conscient de ce qu’il m’arrivera au jour du jugement si j’induis ces gens en erreur ».
(W.M. Branham, J’accuse cette génération, n°9, 1963, page 48).

«  Si une personne seulement dans le monde entier peut prouver qu’une révélation ne soit pas juste, même partiellement, je suis d’accord qu’on me prenne pour toujours comme FAUX PROPHETE ».
(W.M. Branham cité dans: La Parole de Dieu demeure éternellement, page 19).

Sortez de tout cela chers amis trompés par ce faux prophète, il est grand temps de le faire ! Terminons ce chapitre par un dernier texte de Frank:

« Nous en pouvons déduire que ce siècle ne sera pas complètement écoulé avant le retour de Jésus-Christ. Cela correspond à ce que frère Branham vit en 1933 ».

Les sages quitteront un tel mouvement, les insensés resteront !