La grâce de Dieu en vente sur terre

 

… Le réveil sera douloureux pour eux —
et bien plus encore pour le clergé catholique,
qui cultive cette escroquerie avec dévouement
vingt-quatre heures sur vingt-quatre
et qui ne cesse d’encaisser des aumônes
et des dons pour la paix de l’âme des défunts.

Grégor Dalliard

Théologie

 

Siège Apostolique

D’où vient l’appellation «Siège Apostolique» ou «Saint-Siège»? Le 22 février, l’Église catholique commémore, au cours des offices, la fête «Cathedra Petri». Le professeur Adoîf Adam, théologien catholique, écrit:

«Il en ressort que cette commémoration romaine, qui est attestée dès le milieu du IVe siècle (Déposition Mariyrium), remonte à une coutume antique (datant d’avant l’ère chrétienne). Dans la Rome ancienne (païenne), commence à avoir lieu, du 13 au 22 février – c’est-à-dire à la fin de l’année, qui débutait à l’origine le 1er mars – une commémoration des morts en l’honneur des parents et des connaissances (= parentalia). A cette occasion, on laissait un siège (= cathedra) libre pour certains défunts. Comme l’Église romaine ne connaissait pas avec exactitude le jour de la mort de Pierre, elle décida d’évoquer sa mémoire le 22 février. C’est seulement plus tard que l’on donna à cathedra le sens de chaire épiscopale et qu’on vit dans cette commémoration le souvenir du jour où Pierre prit en charge l’Église romaine.»

Comme tant d’autres coutumes païennes, cette pratique occulte issue du culte des morts de l’antiquité païenne a fait elle aussi son entrée dans l’Église de Rome au moment où, au IVe siècle, une grande partie des communautés chrétiennes s’est mêlée au monde et aux cultes païens et a créé la nouvelle religion: le catholicisme romain.

Ni Jésus ni les apôtres, pas plus que Pierre ou Paul, ne font état dans leur enseignement d’une tradition chrétienne dans laquelle il est question d’un siège que l’on doit laisser vacant lors des fêtes de famille ou d’Église, et sur lequel un mort est censé être présent de manière invisible. Nous ne lisons pas non plus que les chrétiens devaient adopter une tradition païenne aussi occulte ni l’inclure dans l’annonce de la Bonne Nouvelle. Cette coutume non chrétienne et impie est condamnable. Les chrétiens ne peuvent flirter avec une telle tradition, même si celle-ci ne cesse d’occuper les meilleurs interprètes oecuméniques du monde. Dieu a en abomination les traditions qui ont de telles racines!

 top Encaisser des aumônes

Dès le haut moyen âge se sont développées l’idolâtrie honteuse et la pratique blasphématoire consistant à faire célébrer des messes pour les défunts contre un paiement en espèces. Désormais, le raffinement commercial de l’homme régissait également l’éternité. Quiconque possédait de l’argent était en mesure de venir en aide à un parent qui endurait les cruelles souffrances du purgatoire. Par contre, une pauvre veuve sans le sou ne pouvait venir en aide à son mari défunt. Par de multiples prières, offrandes et paroles de consolation, celle-ci essayait jour et nuit de réconforter son mari souffrant. Quelle torture!

Jusqu’à ce jour, Rome n’a rien changé à ces pratiques. Cela ferait tarir les sources d’argent et les héritages. De nombreux catholiques romains rompus aux affaires et puissants sont spoliés de leurs économies, qu’ils lèguent à des monastères, à des paroisses et au Vatican. Le réveil sera douloureux pour eux — et bien plus encore pour le clergé catholique, qui cultive cette escroquerie avec dévouement vingt-quatre heures sur vingt-quatre et qui ne cesse d’encaisser des aumônes et des dons pour la paix de l’âme des défunts.

Dès lors qu’il est au bénéfice de l’indulgence plénière du «Siège Apostolique», du pape et de l’onction avec absolution générale, le mourant ou le défunt peut entrer dans l’éternité. A présent, le ciel devrait effectivement lui être ouvert. Pourtant, nous rencontrons déjà une contradiction. Selon la pratique mortuaire de l’Église de Rome, tous les hommes doivent aller au purgatoire, où ils subissent de terribles souffrances et purifications. La preuve en est la messe d’enterrement, avec toutes les prières de pitié et d’absolution qui sont adressées à Dieu et à la «Mère de Dieu», sans oublier tous les saints. Ce sacrifice de la messe pour la paix de l’âme du défunt coûte actuellement chez nous 10 francs suisses. Plus il y a de prêtres qui participent à la messe d’enterrement, plus la famille est réconfortée, car cela procure au défunt qui se trouve au purgatoire une rémission plus grande et plus rapide. Chaque prêtre présent a droit à 10 francs suisses.

Quiconque veut faire parvenir au défunt un secours plus rapide, peut faire célébrer une messe chaque jour pendant un mois dans un monastère. Pour cela, la contribution financière s’élève chez nous à 360 francs suisses. On appelle cette aide aux défunts la «messe grégorienne».

Quiconque veut, en plus de toutes les sommes versées pour les messes, se porter encore davantage au secours du défunt qui se trouve au purgatoire, paie 500 francs suisses à la paroisse. Ainsi, pendant 25 ans, une messe sera célébrée chaque année le jour anniversaire de la mort du défunt, pour la paix de son âme.

 top La grande messe des morts

Avant le concile Vatican II (1962-65), nombreux étaient les gens, surtout les plus fortunés, qui payaient indéfiniment des messes des morts pour leurs parents défunts. A présent, la durée de cette pratique a été limitée à 25 ans. Dans les paroisses où une somme d’argent a été versée un jour pour une commémoration éternelle, le père spirituel en fonction doit, jusqu’à la fin du monde, célébrer une messe et prier un jour précis pour la paix de l’âme de ce défunt — pour l’éternité!

Ainsi y a-t-il un nombre incroyablement grand de personnes mortes au cours des derniers siècles, pour lesquelles le prêtre du moment doit célébrer le sacrifice de la messe. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de jours dans l’année pour évoquer la mémoire de tous ces défunts qui sont au purgatoire. Aussi l’autorité ecclésiastique a-t-elle décidé, il y a quelques années, que toutes les messes des morts qui ont été payées pour l’éternité dans l’esprit des gens seraient regroupées. Dans certaines paroisses, on appelle ce regroupement la «grande messe des morts». Deux à trois fois par an, on y célèbre alors le sacrifice de la messe pour la cohorte des morts, qui doivent, bien entendu, continuer de faire pénitence au purgatoire.

Cependant, cette pratique est une escroquerie pour les morts qui, de leur vivant, ont payé d’avance des messes en croyant que, chaque année, un jour précis, une messe serait offerte uniquement pour eux. N’avaient-ils pas, avant de mourir, versé une certaine somme d’argent en se faisant garantir une date précise pour la messe ? Cela explique que certains refusent aujourd’hui catégoriquement que d’autres défunts prennent part au même sacrifice de la messe. Ils croient que, du fait de ce regroupement, le défunt est libéré moins rapidement du purgatoire. Cette protestation est tout à fait compréhensible: En effet, le Vatican avait jadis expliqué dans tous les détails de quelle manière et pour quelle somme d’argent telle ou telle aide serait procurée au mort.

Le Dr Bruno Lauber, curé et doyen, écrit objectivement dans le journal paroissial de Salquenen d’août/septembre 1990, n° 8/9, 65èmeannée:

«Pour rendre justice à tous les donateurs d’offrandes de messes, il est, la plupart du temps, nécessaire d’accepter et d’acquitter plusieurs commémorations par jour. Dans notre doyenné s’applique à cet égard, depuis 1982, en harmonie avec les prescriptions ecclésiastiques générales, la réglementation suivante, qu’il convient de rappeler:

«1. Si deux offrandes ou plus sont données pour le même jour, une messe est dite collectivement pour la paroisse et les autres sont transmises, par exemple à des missions, des monastères, des prêtres retraités, etc.

«2. Les messes des morts éternelles continuent d’être célébrées parce que nous en avons accepté l’obligation; cependant, au bout de 25 ans, elles ne sont plus acquittées.
«[…] Les directives de 1982 sur la nouvelle réglementation des offrandes de messes en vigueur dans l’évêché de Sion indiquent: ‘Il est utile, non seulement de faire dire des messes, mais aussi de participer à la célébration de la messe les jours ouvrables.’»

 top Gagner les indulgences

Toutes les offrandes de messes (indulgences accompagnées de sommes d’argent) ne suffisent pas encore pour que le défunt puisse envisager la rédemption. Il convient de s’attirer encore le bénéfice des indulgences que le pape administre et qu’il a la possibilité de distribuer comme et quand il le veut.

Voici ce qu’enseigne le nouveau code de droit canonique au can. 994: «Tout fidèle peut gagner pour lui-même ou appliquer aux défunts par mode de suffrage des indulgences partielles ou totales.»

Au can. 996 § 1, il est dit:

«Pour être capable de gagner des indulgences, il faut être baptisé, non excommunié et en état de grâce, au moins à la fin des œuvres prescrites.»

Quiconque veut «gagner» une indulgence doit être en état de grâce, enseigne l’Église de Rome. Pour cela, il faut avoir reçu le sacrement de la pénitence (la confession). Si c’est le cas, on est alors habilité à gagner, pour soi ou pour les défunts, une indulgence plénière ou partielle. C’est pourquoi l’Église enseigne au can. 993:

«L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour les péchés.»

Ainsi le nouveau code de droit canonique confirme-t-il l’hérésie de l’indulgence pratiquée depuis des siècles, fixant au can. 992:

«L’indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, que le fidèle bien disposé, et à certaines conditions définies, obtient par le secours de l’Église qui, en tant que ministre de la rédemption, distribue et applique avec autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints.»

Par conséquent, le pape s’arroge le droit, à propos de péchés que Dieu a éventuellement pardonnés ou n’a pas pardonnés, de demander en réparation aux croyants des satisfactions (ou œuvres d’expiation) particulières, associées à des sommes d’argent, afin qu’eux-mêmes et les défunts soient rachetés.

Le can. 995 § 2 déclare la chose suivante:

«Nulle autorité inférieure au Pontife Romain ne peut confier à d’autres le pouvoir de concéder des indulgences, à moins que cela ne lui ait été expressément concédé par le Siège Apostolique.»

Ceux qui s’en tiennent bien sagement aux enseignements de l’Etat du Vatican et qui vivent conformément à ces derniers sont canonisés par les papes. Ces gens-là ont accompli de leur vivant un tel excédent ou une telle surabondance de bonnes œuvres (plus qu’il n’était nécessaire au salut de leur âme), que le pape conserve pour lui cette surabondance, dans ce qu’on appelle les mérites ou le trésor des satisfactions de l’Église (thesaurus ecclesiae). Le pape conserve aussi pour lui l’excédent de ce que Jésus a accompli pour les hommes, et le distribue comme, quand et à qui il le veut. Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation édictée par le pape Paul VI (1963-1978), les indulgences plénières ne peuvent plus être gagnées, hormis en cas de danger de mort, qu’une seule fois par jour. Les indulgences plénières qui sont particulièrement prisées sont, entre autres, l’indulgence de jubilé, l’indulgence portioncule (qui peut être gagnée dans toutes les églises paroissiales) et l’indulgence du jour des Morts.

 top L’indulgence du jour des Morts

Pour pouvoir gagner une indulgence plénière du jour des Morts en faveur d’un défunt, il est obligatoire de s’en tenir aux règles que le Vatican a prescrites par l’intermédiaire de l’évêque. Par exemple, à la Toussaint:

      • réception des sacrements de pénitence et de communion
      • six «Notre Père»
      • six «Je vous salue Marie»
      • six «Gloire au Père»

à quoi il faut ajouter la visite des tombes, avec un nombre de prières variable selon le lieu. C’est ainsi qu’un défunt qui, de son vivant, s’était déjà vu accorder le pardon des péchés au cours des confessions et qui avait reçu l’absolution générale à sa mort, reçoit encore une fois une indulgence plénière au purgatoire.

Malgré tout, les proches continuent de faire célébrer des messes pour le défunt par des dons d’argent. Si les papes et le clergé entretiennent ce culte, c’est parce que les hommes sont particulièrement vulnérables quand il s’agit de leurs proches défunts et qu’ils sont prêts à n’importe quel sacrifice. Quand ils se trouvent dans cet état d’esprit, ils sont volontiers prêts à débourser.

Dans le journal paroissial de novembre 1990, no 11, 65e année, le doyen Lauber écrit:

«Toussaint. Fête d’obligation […] 19 b: Messe du soir, suivie d’une cérémonie en l’honneur des morts au cimetière. Il est possible de gagner une indulgence plénière pour les défunts aux conditions habituelles (réception des sacrements, prière conforme aux directives du Saint-Père, visite des tombes), à partir de midi le jour de la Toussaint et jusqu’au soir du jour des Morts.»

 top Le culte des morts au XXe siècle

C’est au XXe siècle que le culte des morts connaît son apogée. La mystique catholique entretenue autour des défunts et des saints donne naissance à d’innombrables cercles spirites, pratiques occultes et églises sataniques. Chaque année, de nouveaux cercles de ce genre sortent de terre comme des champignons, faisant des victimes avant tout chez les jeunes. Dans leur ignorance, les parents catholiques non avertis poussent leurs adolescents dans cette misère spirite que Dieu a en abomination.

Le 24 juin 1914, le pape Pie X (1903-1914) édicte un décret sur les défunts, l’indulgence «toties quoties» pour les pauvres âmes du purgatoire. Par ce décret, il oblige les membres de l’Église de Rome à gagner, le jour des Morts (2 novembre), aux conditions habituelles, une indulgence plénière pour les âmes du purgatoire. Pendant toute la journée, ils peuvent gagner indulgence sur indulgence, d’où le nom de «toties quoties». Dans sa résolution infaillible, il stipule que cette réglementation a une validité permanente («in perpetuum valiturum»). Cependant, le 29 novembre 1968, le pape Paul VI stipule, contre la décision infaillible de Pie X, que l’on ne peut plus gagner des indulgences plénières pendant toute la journée le jour des Morts, mais seulement une seule indulgence plénière («enchridion indulgentiam»)! C’est un Dieu lunatique que le Dieu de l’Église de Rome! Il change d’avis en fonction du pape en place !

Dans sa constitution apostolique (Incruentum altaris sacrificium) du 14 août 1915, le pape Benoît XV (1914-1922) décrète que, le jour des Morts, chaque prêtre a le droit de célébrer trois fois le saint sacrifice de la messe pour les défunts et que chaque autel offre ce jour-là le privilège de pouvoir gagner une indulgence plénière pour les défunts. Ce privilège

«qui, au cours des siècles précédents, avait été accordé uniquement aux prêtres réguliers du royaume d’Aragon, puis de toute l’Espagne et du Portugal, et enfin à ceux des pays latino-américains, le pape Benoît XV l’étendit à tous les prêtres de l’Église universelle, exprimant par ailleurs le souhait que tous les prêtres ‘seront heureux et auront à cœur’ de profiter de cet insigne privilège de pouvoir célébrer trois messes pour les pauvres âmes le jour de la fête des Morts.»

Le 21 octobre 1923, dans sa lettre «Prope adsunt dies», le pape Pie XI (1922-1933) ordonne des prières particulières pour les morts. Voici ce qu’écrit le pape:

«Nous voici presque à la veille des jours — et le retour annuel de ces saintes solennités suscite d’ordinaire parmi le peuple chrétien un puissant renouvellement de piété […]. Il n’est pas douteux qu’en agissant ainsi l’Église entre parfaitement dans l’esprit du dogme, consolant entre tous, de la foi catholique qu’on appelle et qui est vraiment la Communion des Saints. En effet, les liens très intimes qui nous unissent d’une part aux âmes bienheureuses du ciel, et de l’autre à celles qui expient leurs fautes, nous imposent logiquement ces deux obligations absolues: tout en félicitant celles-là d’avoir conquis la gloire céleste, les supplier de ne point nous laisser privés de leur patronage, qui nous aidera à mener une vie vraiment chrétienne, et soulager celles-ci par nos suffrages et surtout par le sacrifice propitiatoire de l’autel. […]

«Il est presque impossible que s’abolisse complètement chez les âmes bien nées le culte pieux des morts; pourtant, nous pouvons constater autour de nous que, chez la plupart des hommes, le souvenir des morts va s’obscurcissant jusqu’à tomber dans l’oubli […].

«Nous ajouterons même que Notre pensée [celle du pape et de son ‘Dieu’] se porte vers eux avec une particulière douleur, car Nous avons plus sujet de craindre qu’eux aussi, du fait de la négligence de ceux qui leur ont été le plus chers, soient privés des secours de la piété et du soulagement de la prière. […]

«Cette universelle union dans la prière aura pour effet de hâter pour ces fils bien-aimés l’heure de la bienheureuse vision de paix, et, en enracinant plus profondément au cœur des vivants la charité, ce lien de la perfection, de faire se lever et rayonner bientôt la paix du Christ par le royaume du Christ.

«En conséquence, Nous désirons vivement […] que, en la fête prochaine de la Toussaint de même qu’au jour de la Commémoraison solennelle de tous les défunts et durant tout le mois de novembre, on multiplie à Rome les prières aux intentions que Nous venons d’indiquer, et que les âmes redoublent de ferveur: Nous espérons très fermement que l’exemple des fidèles de Rome éveillera une pieuse émulation dans tout l’univers catholique.»

Le théologien catholique Louis Ott écrit, dans son manuel Précis de théologie dogmatique: «L’indulgence, sous sa forme actuelle, date du XIe siècle.» Le théologien catholique Jedin confirme:

«Depuis le XIe siècle, elle fait partie de la pratique de l’Église.»

Les offrandes de messes n’étaient pas versées seulement pour les proches défunts. Le nouveau code de droit canonique parle en détail de ce culte des offrandes de messe aux canons 945-958.

Sous des formes multiples, il convient de célébrer le sacrifice de la messe (l’eucharistie) «aux intentions des fidèles» (can. 945 § 2) ou«aux intentions de chacun de ceux pour lesquels une offrande a été donnée» (can. 948).

Qui détermine la somme d’argent à donner respectivement pour une ou plusieurs messes ? Le can. 950 déclare: «Si une somme d’argent est offerte pour l’application de Messes, sans spécification du nombre de Messes à célébrer, ce nombre sera déterminé selon le taux fixé dans le lieu où le donateur réside, à moins que son intention ne doive être légitimement présumée autre.»

Le can. 952 stipule:

«§ 1. Il revient au concile provincial ou à l’assemblée des Evêques de la province de fixer par décret pour toute la province le montant de l’offrande à donner pour la célébration et l’application de la Messe, et le prêtre n’est pas autorisé à demander une somme plus élevée; il lui est cependant permis de recevoir pour l’application d’une Messe une offrande plus élevée que celle qui a été fixée si elle lui est offerte spontanément, et même une offrande moins élevée.

«§ 2. A défaut d’un tel décret, la coutume en vigueur dans le diocèse sera observée.

«§ 3. Les membres de tous les instituts religieux doivent s’en tenir aussi à ce décret ou à la coutume du lieu dont il s’agit aux §§1 et 2 du présent canon.»

Grégor DALLIARD

 avec l’autorisation de l’auteur à EP – 11/2002

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